Prévention dentaire en France : il est temps que cela se sache !
Rédigé par Gérald DEMEYER Président fondateur d'ASSURMEYER
Modifié le : 01/07/25 à 14h15
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C'EST DE LA CONFIANCE QUE NAÎT LA TRAHISON
La santé orale des Français, en particulier issus
des quartiers défavorisés, est-elle sacrifiée depuis les années 80 pour développer dans l'Hexagone le business du chewing-gum sans sucres et protéger au passage les milliards € de chiffre d'affaires liés aux maladies bucco-dentaires ?
La réponse est malheureusement oui, et il est grand temps que ce sacrifice honteux soit dévoilé au grand jour, avec des preuves à l'appui, pour enfin développer en France une stratégie de prévention dentaire digne de ce nom, sans conflit d'intérêts avec les (assurés) Français.
En tant qu'entrepreneur et citoyen français, après des années passées à affronter seul un
capitalisme de connivence solidement ancré dans le secteur dentaire hexagonal, je souhaite aujourd’hui partager mon expérience avec un objectif clair : contribuer à combler le retard flagrant de la France en matière d'hygiène dentaire, et mettre un terme définitif à plus de 20 ans de favoritisme dans l’attribution des marchés publics de prévention dentaire lancés chaque année par l’Assurance Maladie sur l’ensemble du territoire national.
Participer, même de manière passive, à une
manipulation d'appel d'offres, dans laquelle le bénéficiaire d'un marché est désigné à l'avance, revient à légitimer la triche et pénaliser l’intégrité. Autrement dit, j’ai choisi de rester fidèle à un principe simple mais fondamental pour moi : ne jamais faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’on me fasse.
Ayant grandi dans un milieu ouvrier, je considère que tricher en démocratie, dans le cadre d'une
capture réglementaire, connue aussi sous le terme de
capture de l'Etat, c’est trahir avant tout celles et ceux qui, chaque jour, se lèvent tôt, travaillent dur et honnêtement, élèvent leurs enfants dans la dignité et le respect mutuel, en plaçant leur confiance dans la classe politique pour défendre et protéger au mieux leurs intérêts essentiels, notamment leur pouvoir d'achat et leur santé.
C'est pourquoi, la probité n’est pas un vain mot, ou une faiblesse à mes yeux : c'est un engagement quotidien envers la justice sociale et les plus pauvres.
Jugez par vous-même !
Tout a commencé pour moi en 2001, lorsqu'à 26 ans je décide de créer l'association
Point Dentaire, spécialisée en promotion de la santé bucco-dentaire (prévention primaire), afin de développer en France
un mobilier urbain dédié à l'hygiène dentaire, que j'avais inventé en même temps qu'un programme de coaching en prévention dentaire.
L'objectif final avec cette association était de répondre aux nouveaux besoins exprimés par les Français à cette époque en matière d'hygiène dentaire hors domicile, tout en comblant au passage une carence stratégique dans la politique de prévention dentaire menée en France. Avec à la clé, la création de nombreux nouveaux emplois sur l'ensemble du territoire national.
Cependant, rien ne s'est passé comme prévu, et ce que je pensais être une carence au départ, n'était en réalité pas un hasard.
En effet, à cause d'une stratégie de connivence mise en place par un concurrent à partir des années 80, pour étouffer notamment l'innovation et ses concurrents dans les marchés publics précités, j'ai été contraint d'abandonner l'idée de développer mes innovations de prévention dentaire en France, du fait que ces marchés publics représentaient à l'époque, et représentent encore aujourd'hui, la principale, pour ne pas dire l'unique, source de revenus pour un acteur spécialisé dans la promotion de la santé bucco-dentaire.
En clair, sans le soutien financier de l'Etat ou de l'Assurance Maladie, impossible pour un nouvel entrant spécialisé (uniquement) en prévention dentaire primaire de survivre financièrement en France, puisque les assureurs
(Sociétés d'assurance, Mutuelles, Institutions de prévoyance) investissent peu sur le territoire national en prévention santé primaire, pour des raisons de contraintes législatives et concurrentielles. 1
Une particularité du secteur dentaire français que le président du candidat historique à ces marchés publics avait parfaitement bien compris dès les années 80, en mettant sournoisement en place cette stratégie de connivence au sein même du ministère de la santé, qu'il a amplifié lorsqu'il est devenu officiellement (après avoir longtemps opéré de façon officieuse)
conseiller technique de 2005 à 2007 du ministre de la santé en poste à ce moment là, afin d'étouffer financièrement toute concurrence dans ces commandes publiques.
Si j'ai pu découvrir, un peu par hasard, cette situation, c'est grâce au fait que j'ai été particulièrement précurseur au début des années 2000 en souhaitant (naïvement) apporter de véritables solutions concrètes et innovantes de prévention dentaire à l'ensemble de la population française, sans discrimination d'aucune sorte, puisqu'en France, le droit à la protection de la santé, y compris dentaire, est
un droit fondamental à valeur constitutionnelle pour tous les
(assurés sociaux) Français, sans distinction d’âge, d’état de santé, de niveau de revenus, d’éducation ou de résidence.
Ce droit fondamental, qui est
de la responsabilité de l'Etat d'après le code de la santé publique (csp), " doit être mis en œuvre par tous moyens disponibles au bénéfice de toute personne ". Une obligation de moyens rappelée à l'
Article L1110-1 du csp.
Un droit et une obligation dont une majorité de Français ne bénéficie toujours pas à ce jour en matière de santé orale en général, et de moyens de prévention dentaire primaire en particulier. Alors même que des solutions préventives existent au bénéfice (possiblement) de tous, mais que l'Etat refuse pour le moment de financer en tant que débiteur des
droits-créances dans l'Hexagone.
Pour comprendre un peu mieux le contexte, il faut savoir que ce n'est qu'en 2016 que la Cour des comptes a vraiment constaté sur le territoire national que : " la politique (de prévention dentaire) menée à ce jour assure une prévention effective uniquement pour les moins de 18 ans et les femmes enceintes et laisse de côté près de 80% de la population ", et que conformément à ses missions définies à l'article 47-2 de la Constitution française, notamment
le contrôle de l'action du Gouvernement,
le bon emploi de l'argent public et la mission de contribuer à l’information des citoyens par ses rapports publics, la Cour des comptes a recommandé à l'Etat d'
Adopter une stratégie de santé publique (orale) couvrant l'ensemble de la population, en accord avec le texte de la Constitution qui garantit à tous
le droit à la protection de la santé, notamment bucco-dentaire.
Pourtant, malgré que la
Santé Publique Orale soit considérée comme un
enjeu majeur de santé publique par les pouvoirs publics, l'Assurance Maladie, les complémentaires santé, et les représentants des
usagers du système de santé français, cette recommandation de la Cour des comptes n'est toujours pas appliquée à ce jour, alors que nous, peuple français, dépensons chaque année
environ 100 millions € pour financer des actions de prévention dentaire par le biais du Fonds National de Prévention
(FNPEIS) géré par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie
(CNAM). Sans parler des
15,5 milliards € dépensés chaque année à ce jour en soins dentaires, dont
plus de 7 milliards € uniquement pour des prothèses dentaires, lesquelles sont bien la preuve d'une stratégie préventive inefficace.
En réalité, si cette recommandation est restée sans suite depuis 2016, ou si des doublons de remboursements de soins dentaires de plusieurs dizaines de millions € continuent d'exister en France sans que personne ne s'en soucie vraiment pour le moment du côté des pouvoirs publics, de la CNAM ou même de l'
UNOCAM, ce n'est pas un hasard, car derrière la façade du discours officiel de la politique de prévention dentaire, se cache en réalité toute une stratégie préventive pensée par UN SEUL homme au début des années 80, cheville ouvrière de tout un système non pas pour protéger la santé orale et le pouvoir d'achat des Français, comme je le pensais (naïvement) en tant que simple citoyen que je suis avant tout, mais pour protéger d'importants intérêts commerciaux et financiers au détriment des Français, en particulier
les plus vulnérables d'entre nous, notamment par le biais de fausses bonnes idées préventives qui coûtent à chaque fois plusieurs millions € d'argent public ... pour rien !
Un exemple tout récent d'une idée vouée à l'échec dès le départ :
le projet EXPRESO.
Dès sa conception, tout expert (sérieux) en santé publique orale pouvait facilement constater que l'expérimentation EXPRESO ne parviendrait ni à combattre le recours tardif aux soins, ni à améliorer l'accès aux soins dentaires en France ... si c'était vraiment l'objectif recherché. Pourtant, en 2021, ce projet a bénéficié d'
une subvention de 6,3 millions € avec un bénéfice pour la collectivité de 0€ ... tandis que d'autres solutions préventives réellement innovantes n’ont, à ce jour, reçu aucun soutien public.
À noter que le projet EXPRESO a été discrètement abandonné le 31 août 2023, selon l’arrêté d'abrogation du
13 février 2025, soit à peine 12 mois après l'intégration du premier assuré social dans cette expérimentation. Ce qui est très curieux au demeurant pour un projet qui a demandé, soi-disant, plusieurs années de préparation avant de démarrer (avec un retard de 18 mois) en septembre 2022 !
Il faut dire que l'un des présidents du syndicat de dentistes à l'origine de ce projet avait une drôle de façon de voir l'avenir de la prévention dentaire en France dans
un discours qu'il a tenu en 2017 :
" L'objet actuellement, si vous voulez, c'est de rester relativement pragmatique. J'ai entendu beaucoup de choses de la part de nos auditeurs sur la prévention et sur tout ça. En fait l'objectif aujourd'hui pour nous réellement, c'est effectivement changer de paradigme et nous engager vers quelque chose qui va vers plus de prévention etc... Mais pour répondre à Nathalie quand elle a dit tout à l'heure : PAS DE CARIE = PAS DE PROTHÈSE = PAS DE RESTE À CHARGE 0. J'irai jusqu'à dire c'est PAS DE DENTISTES NON PLUS. Or, l'objectif c'est quand même de dire de ne pas organiser nous-mêmes le suicide de la profession quand même ! ".
Ça ne peut pas être plus clair !
Lorsque vous êtes victime du capitalisme de connivence en tant qu'entrepreneur honnête ou simple citoyen, qui
abouti à des inégalités abyssales, à l’affaiblissement des filets de protection sociale et à la collusion des élites politiques et économiques, vous n'en êtes pas conscient sur le coup, mais seulement des années plus tard, et de façon fragmentée au départ quand vous commencez à chercher la vérité. (Voir à ce sujet le témoignage d'un autre dirigeant français :
Le capitalisme de connivence vu de l'intérieur)
Voilà pourquoi dès 2002, tout juste après avoir créé l'association Point Dentaire, j'ai été rapidement victime, sans m'en rendre vraiment compte pendant des années, d'une stratégie d'
espionnage industriel et de connivence très sophistiquée.
Tellement sophistiquée que, pour comprendre cette stratégie dans les moindres détails une fois que j'avais compris m'être fait piéger par des (faux) partenaires, j'ai dû m'armer de patience et persévérer pendant plus de 20 ans afin de réunir des preuves incontestables sur cette stratégie.
Parmi ces preuves ...
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LA CONFIANCE DES FRANÇAIS SE RESPECTE ...
Mon objectif est clair : sachant depuis 2006 qu'
un plan d'action mondial pour la promotion de la santé bucco-dentaire était en préparation, d’où mes nombreux investissements dans le secteur dentaire en attendant le lancement officiel de ce plan, et que l'Etat s'est engagé, le 25 mai 2023, auprès de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à mettre en œuvre " une nouvelle politique nationale de santé bucco-dentaire " au bénéfice de l'ensemble des Français, dans le cadre du désormais en vigueur
Plan d'action mondial pour la santé bucco-dentaire (2023-2030), avec l'engagement de " Donner la priorité à la prévention des caries et à la promotion de l'hygiène dentaire pour réduire autant que possible le recours à la restauration dentaire ", mon objectif est tout simplement de pouvoir candidater, dans le cadre d'une
transparence des procédures avec une concurrence loyale, aux marchés publics de prévention dentaire de mon pays, et de vendre librement les innovations préventives exclusives d'ASSURMEYER à l'Etat et/ou au réseau de l'Assurance Maladie.
... MAIS ELLE SE MÉRITE AVANT TOUT !
Si ce Name and Shame et la main tendue amiable ne suffisaient pas à garantir un respect rapide de mes droits, je n'hésiterai plus à engager une procédure judiciaire pour mettre fin aux infractions pénales et aux violations des règles de la concurrence.
En attendant, si cette page est toujours visible sur le site internet d'ASSURMEYER, c'est que le capitalisme de connivence que je dénonce ici continue tranquillement dans le dos des Français à leur détriment.
Les paroles et les engagements s'envolent, mais les écrits, les podcasts et les actes restent.
À bon entendeur, salut !